Alcoolisme en Russie

L'alcoolisme en Russie est un problème de santé publique de premier plan qui affecte le pays de multiples manières.

Un plan gouvernemental restreignant la vente d'alcool, en augmentant le prix et en interdisant la publicité, a fait baisser la consommation de 43 % entre 2003 et 2016[1],[2].

Cette baisse a contribué à la hausse de l’espérance de vie, qui a atteint un niveau record en 2018, pour s’établir à 78 ans pour les femmes et 68 ans pour les hommes. Au début des années 1990, l’espérance de vie des hommes n’était que de 57 ans[1],[3],[4],[5].

Si la politique des autorités russes a été contradictoire depuis le début du XXe siècle, la lutte contre l'alcoolisme est devenue un chantier national prioritaire des politiques publiques, en agissant en amont et en aval du problème. Néanmoins, les causes de cette pathologie sont multifactorielles et difficiles à isoler, tandis que les traitements, financièrement lourds et encore insuffisants, s'avèrent longs, compliqués et le risque de rechute est notable.

  1. a et b Alain Barluet et Alain Barluet, « Les Russes boivent de moins en moins d’alcool », sur lefigaro.fr, (consulté le ).
  2. « En Russie, le nombre de décès dus à l’alcool recule grâce à de strictes mesures de contrôle (OMS) », sur ONU Info, (consulté le ).
  3. « Les Russes boivent de moins en moins d'alcool », sur Slate.fr, (consulté le )
  4. Galina Polonskaya, « La Russie et la consommation d'alcool : le désamour », sur euronews, (consulté le )
  5. « Russie : la consommation d’alcool a chuté de 43% en 16 ans », sur SudOuest.fr (consulté le )

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